The Ballad Of Erol Klof New Old World
Dans ‘Nothing That Is Everything’ Zita Swoon Group se distancie de l’aspect destructeur et nihiliste de Dada. Avec enthousiasme ils embrassent l’élément de jeu chaotique, où se rejoignent déconstruction et inspiration. Au travers d’un collage bariolé de cris, de couleurs et d’ harmonies troublées, ils proposent au public un univers positif. Dans un monde où règnent le scepticisme et la méfiance, c’est une déclaration d’envergure et un soulagement. Une récupération Dada au grand coeur, belle et courageuse.’ Sergio Servellon, directeur FeliXart Museum Bruxelles.
En 1998 Stef Kamil écrivait la chanson One Perfect Day. Dans le livret accompagnant le CD I Paint Pictures On A Wedding Dress, il avait ajouté une note en bas de page, déclarant : „dada: let me in”. Le texte était écrit avec la technique de cut-up des dadaïstes. La nouvelle production rassemble les mondes que Carlens traverse depuis longtemps. Lorsque Carlens demanda à Jan Lauwers s’ il désirait coacher le projet, il fut frappé par le fait que leurs compagnies respectives effectuent un mouvement inverse; dans les représentations de Needcompany le rôle de la musique gagne toujours en importance tandis que celles de Zita Swoon Group deviennent de plus en plus théâtrales. Carlens est très enthousiasmé par l’engagement pris par Lauwers et sa compagnie de vouloir lui servir de caisse de résonance. Grâce à cette évolution des deux groupes, ceux-ci semblaient prédestinés à se rencontrer à ce moment-ci.
‘Nous utilisons comme point de départ de notre production un fragment du film “Dada” de Greta Deses de 1969 reconstruisant la première représentation dadaïste en 1916 au Cabaret Voltaire à Zurich, où Hugo Ball présentait son poème Karawane. Dans cette brève introduction se trouvent tous les éléments que nous utilisons: oeuvres d’art plastique dans le décor et les masques, costumes, danse, musique, rythme, poésie, (confusion du) langage et humour. Nous reconstituons les scènes de ce film et nous en faisons dériver nos propres créations.’ Stef Kamil Carlens
‘Garnichts Das Ist Alles’ provient du magazine “Der Dada” publié par Raoul Hausmann, John Heartfield, et George Grosz, No 2, page 6, Berlin 1919.
Zita Swoon Group propose une performance ludique au sein de laquelle les scènes qui s’enchaînent illustrent la façon dont les gens interagissent les uns avec les autres et allient ingénieusement le mouvement et la danse à la musique. L’ensemble veut laisser une impression d’émerveillement et de joie.Danseurs et musiciens s’aventurent dans leurs disciplines mutuelles en recherchant ce que les uns sont capables de supporter des autres en matière de sonorités et de mouvement. Quand le son l’emporte-t-il sur le mouvement ou vice versa? Comment protéger la fragilité des deux pôles, et comment les amener à se renforcer mutuellement? La voix elle aussi reste un instrument important. A côté de mélodies composées pour elle, on chante dans différentes langues, créant ainsi une atmosphère paradoxale de confusion et de convivialité. Les relations humaines transcendent les limites du langage, elles se jouent encore à beaucoup d’autres niveaux.
Lire plus interview de Stef Kamil Carlens avec Annemarie Peeters
concept & direction Stef Kamil Carlens et Aarich Jespers
Stef Kamil Carlens (chant, piano, basse, guitare résophonique, accordéon, danse), Aarich Jespers (piano, petites percussions, guitare percussive, effets, danse), Kapinga Gysel (chant, piano, keyboards, accordéon, danse), Eva Tshiela Gysel (chant, piano, keyboards, accordéon, danse), Wim De Busser (petit tambour, piano, Korg MS20, effets, danse), Inge Van Bruystegem (danse, chant, petit piano), Misha Downey (danse, chant, accordéon), Laurence Bourgeois (artistique production assistante), Luc Schaltin (Light design)
Une production Wolvin/ Zita Swoon Group asbl en co-production avec Kaaitheater presenté à Bruxelles par le Kaaitheater, Klarafestival & Ancienne Belgique soutenue par l’Agence des Arts de la Communauté Flamande. Avec des remerciements spéciaux à Needcompany pour leurs commentaires très appréciés et surtout Jan Lauwers, Maarten Seghers et Elke Janssens.
‘(…) réussissent un spectacle total’ ‘Epatant!’
Laurent Hoebrechts (Le Vif)
‘le plaisir de leur jeu était si contagieux (…)’
Dirk Steenhaut (Focus Knack)
‘Un rêve fou tourbillonnant’
Wim Wilri (De Morgen)
‘(…)défie les genres pour mieux les transcender’
Philippe Manche (Le Soir)